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Expérimentations sonores

Installation - exposition photographique

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"A la suite de mon mémoire de recherche "La ville chante-t-elle", j'ai pu expérimenter et exposer lors de différentes expositions. Je retiendrais la plus aboutie.

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L'Association More m'invite à exposer en 2017 à Saint-Brieuc (22) au sein de leur galerie-conteneur, l'occasion pour moi d'expérimenter à différentes échelles. L'exposition est composée de quatre éléments :


– La projection du court métrage "La ville chante-t-elle ?"
– Série photographique "Autopsie d'un instrument de musique"
– Installation sonore "Orgue mécanique"
– Installation sonore "Les sons imperceptibles"

Autopsie d'un instrument de musique​

Série de 7 photographies.
On y voit des éléments, à priori constituant un instrument à en lire les légendes associées : grille de résonance, plaque de réverbération, lampes, etc. A la fin de la série on s’aperçoit qu'il s'agit d'un grille pain. Cette série photographique pose la question « à partir de quel moment le son devient-il musique ? »
Prenons l'exemple d'une guitare : c'est un assemblage de mécanismes qui produit du son que l'on considère comme musique. Mais le grille pain est lui aussi un assemblage similaire ! Il participe à l’imaginaire sonore du matin.

Orgue mécanique

Une boite noire sur un socle en bois. Il s'agit là d'un grille pain détourné en instrument de musique. Le spectateur est invité à actionner le bouton poussoir. Un capteur piezo est dissimulé à l'intérieur, relié à un ampli dans le socle. Le son est modulé et renvoyé dans un caisson, toujours à l'intérieur du socle. On n'entend plus le son spontané du grille pain, mais un séquencement de son.

Les sons imperceptibles

Produire cette exposition sur le son et l'espace sonore nécessite de traiter l'espace même du contenant. Ici, ce sont deux conteneurs transformés en galerie d'exposition. En utilisant le spectateur à son insu, des capteurs piezo sont dissimulés un peu partout dans l'espace d'exposition.
Ils captent les vibrations des mouvements et déplacements et les renvoient en son vers l'extérieur où des amplis sont placés dans un caisson faisant office d'assise. Rendre audible l'espace sonore intérieur à l'extérieur n'aurait pas eu d'intérêt s'il s'agissait de micro d'ambiance. Le but réside dans le fait que, face à cette boite (le conteneur) nous entendons les sons imperceptibles de l'intérieur. Ce sont les sons qui fabriquent l'espace sonore de l'exposition.
En référence à l'écrivain Milan Kundera « la fête de l'insignifiance », au compositeur John Cage pour 4'33 ainsi qu'à la musique concrète.

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